Sakuraba
m'étonne de jour en jour, preuve en est avec ce thème de star ocean
III. Mais avant tout, je tiens à préciser que je ne suis pas un
grand amateur de ce compositeur, à dire vrai, je n'ai apprécié que
deux de ses nombreuses compositions dont valkyrie profile et ce
fameux star ocean III. En effet, le style imposé dans shining force
III (pour n'en citer qu'un) ne me donne aucune sensation si ce n'est
une grimace faciale assez représentative des douleurs qu'ont pu
subir mes ch'tites oreilles.
Que voulez vous, la tendance qu'a sakuraba à partir dans des trippes
rock me rend nauséeux, je n'y peux rien. Je ne comprends pas qu'on
puisse intégrer ce genre de style à un rpg, c'est inaproprié.
Enfin, les goûts et les couleurs...venons en plutôt à ce que j'admire
chez sakuraba, à savoir ses thèmes mélancoliques et rythmés, comme
nous le démontre ce "so alone, be sorrow".
Allez c'est parti :
So alone, be sorrow (piano version)
3 minutes 40 secondes d'enchantement dont 53 secondes de pur bonheur,
qui nous paraissent si courtes tellement elles en deviennent ennivrantes.
Voilà un rapide constat de ce que j'ai pu ressentir lors de cette
première écoute.
Maintenant, analysons ça en détail. Ici, point d'instrumentations
variées, le piano est bel et bien le seul instrument présent et
au final, il s'en sort plutôt pas mal. C'est un excellent choix
selon moi car cet instrument m'a toujours donné l'impression qu'il
pouvait transmettre plusieurs émotions à la fois, comme un orchestre
pourrait le faire avec son large panel d'instruments, chacun d'entre
eux possédant son propre facteur émotionel. Le piano a quelque chose
de magique et c'est ce que nous allons voir avec ce thème...tout
aussi magique;).
La première partie débute sur un rythme doux et classique avec quelques
rapides enchainements sur les notes aigus. Puis, le rythme s'accélère
en laissant les tons grave prendre le dessus, pour ensuite nous
surprendre avec un très bref interlude sur une liaison empressée
des aigus, qui nous démontre la maîtrise indiscutable du pianiste
quant à l'utilisation de son doigté. La deuxième partie s'enclenche
à partir d'1 minutes 53 et se termine à 2 minutes 43 soit 50 secondes
d'une magnifience annoncée par un court silence...chut! Un départ
sous le signe des aigus surplombés par des notes grave très espacées
mais assez denses pour être appréciées à leur juste valeur. Puis,
c'est l'inverse qui se produit avec un rythme plus soutenu, se dissimulant
derrière une mélancolie qui servira de clonclusion à cette seconde
partie.
En ce qui concerne la troisième partie, elle se déroule de la même
façon que la première partie à la difference près qu'elle crée un
habile mélange entre la légéreté pondérée de la première partie
et la fulgurante nostalgie de la deuxième partie. Ainsi s'achève
ce thème pour le moins magnifique.
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