RPG > Reviews > Devil May Cry

"Let's rock, baby !" Le ton est donné : ça va chier pour les monstres. Si vous avez vu l'intro vous l'avez très certainement compris, Devil May Cry est un jeu bourrin. La signature Capcom est dans ce cas un gage de qualité.

Vous incarnez le très classe Dante, mi-homme, mi-démon maîtrisant à la perfection aussi bien une épée gigantesque qu'une paire de flingues destructeurs. En plus d'être pratiquement immortel (Dante se mange des épées dans le ventre tout au long du jeu) et d'être un véritable poseur, Dante possède la capacité de se transformer en démon destructeur quand bon lui semble. Je pense que Dante est le perso que chaque joueur rêve d'incarner.

Concernant le scénario, aucun doute, c'est du Capcom, pas besoin de s'arracher les cheveux : Mundus, le grand méchant trop fort est arrivé sur Terre. Trish, aux pouvoirs aussi énormes que sa poitrine vient quémander l'aide de Dante qui finit par accepter suite à une scène de Matrix. C'est parti pour fracasser du monstre.

On pourrait qualifier Devil May Cry de survival-Horror, mais il faut dans ce cas bien comprendre ce terme : ce n'est pas Dante (et par là le joueur ) qui a la frousse des monstres, ce sont les monstres qui ont la frousse de Dante. Devil May Cry est un survival-Horror pour monstre. En effet, qu'il soit seul contre 10, 20 ou 40 monstres, Dante ne se sauvera pas, il coupe tout, éclate tout, explose tout, et bien sûr avec une classe phénoménale. Le point que les développeurs ne devaient pas louper, c'est bien sûr la maniabilité (imaginez contrôler Dante comme Chris de Resident Evil...), rassurez vous, il n'y a aucun problème, tous les coups s'enchaînent avec une facilité déconcertante.

Tout cela serait bien ennuyeux s'il n'existait pas une touche RPG, en effet, en tuant des monstres, Dante gagne des points d'expérience matérialisés par des sphères rouges. Avec celles-ci, il lui sera possible d'acheter de nouveaux coups, ou des objets rares.

Un bon point ! Concernant les graphismes, ils sont très réussis, même au niveau des visages. Les décors sont de toute beauté et les effets pyrotechniques ou autres magies sont réellement impressionnants. De ce côté on s'en prend plein la gueule.

L'aventure n'en demeure pas moins répétitive et assez courte. Les énigmes ne sont pas dignes de porter ce nom, il n'y aura que les boss susceptibles de vous faire rager. Malgré tout, le jeu se finit bien vite ( moins de 10h ). Il y a beaucoup de modes à débloquer mais seuls les plus courageux en arriveront à bout.

En conclusion, Devil May Cry est un jeu au gameplay exquis qui défoule. Un jeu à la durée de vie très courte mais où l'on revient souvent. La version européenne a bien sûr été massacrée par un gentil "50Hz only" mais bon, quand on aime...

 
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("inspiré des personnages fétiches de Zhou Runfa" ;)