RPG > Reviews > FINAL FANTASY X





Voici donc ma première review de la série des final fantasy. Et étonnamment, c'est par le 10 que je commencerai, pourtant loin d'être le meilleur... Ne cherchez pas à comprendre, je ne comprends pas moi même, l'envie m'a pris de vous parler de ce jeu, point. Ne cherchons pas à saisir les méandres du cerveau humain (surtout le mien) et lançons nous corps et âme dans cette review que je pressens déjà bien pitoyable.

FFX n'est donc pas une alternative pornographique à la célèbre série de chez Squaresoft (de mieux en mieux) mais il s'agit bien là du dixième opus, un grand événement qui se fête comme il se doit avec une foule de changements. Tout d'abord, nous sommes passés sur Playstation 2, laissant présager des graphismes de folie avec des effets visuels "squaresoftiens". Mais les graphismes ne sont pas les seuls changements car comme je l'ai déjà évoqué, il y en a une foule, donc plus qu'un ou deux. Bon, excusez moi, je vais me coucher 5 minutes, je reviens quand je serai calmé.

Re! Désolé pour les dérapages, me revoilà plus sérieux, prêt à vous parler du jeu. Évoquons donc ces changements. Tout d'abord au niveau des graphismes, nul doute que nous tenons là un des plus beau RPG jamais réalisé. Aussi bien les effets spéciaux que les personnages, décors, monstres, etc... du Squaresoft quoi! On a l'habitude, si bien qu'on est même plus étonné de se pendre une claque à chaque épisode. Les magies sont très jolies avec de superbes effets de toutes sortes et les invocations sont à tomber par terre! Coté design Tetsuya Nomura est de retour, les personnages sont très réussis, mention spéciale aux sublimes Auron et Lulu. Tidus, le personnage principal est bien mais pas exceptionnel, peut être ressemble t'il trop à une pub vivante pour "Rip Curl". Seymour, le méchant est assez réussi, avec sa coiffure de fou mais il ne restera pas dans les mémoires (en tout cas, pas dans la mienne). Par contre, c'est au niveau des personnages secondaires que le bas blesse! Littéralement horribles et ridicules! Jamais une visite de village n'aura été aussi pénible. On voit le réel fossé entre les persos de Nomura et les autres. Une grosse déception pour moi, car je trouve que le côté exploratif en a pris par la même occasion un sacré coup dans l'aile (renforcé par le fait qu'il n'y ait plus de carte du monde). Les monstres eux, sont dans la norme, moches et baveux à souhait, avec quelques clins d'œil récurrents. Les boss sont splendides, souvent gigantesques, très impressionnants pour la plupart! Un excellent point.

LE gros changement de ce dixième épisode, et je devrais dire la révolution, ce sont les dialogues doublés pour la majorité (excepté pour les villageois lambda). Alors que dire? Si cela partait d'un bon sentiment, cela n'a pas que des avantages. Déjà les dialogues originaux sont absent, obligeant à écouter les voix américaines (sous titrés je vous rassure). Si les voix donnent une certaine prestance à certains personnages (Auron, Lulu et Seymour étant les plus réussis) ils peuvent aussi avoir l'effet inverse, et ridiculiser totalement un perso, comme Tidus qui devient insupportable avec ses petits cris de belette efféminée, une horreur. Mais restons positifs car nul doute que des doublages français auraient été désastreux (surtout si le doubleur de Ken était de la partie, dédicace à Master ^^). Les dialogues donnent du rythme à l'histoire et instaurent une certaine vie dans le jeu, même si on aurait aimé les passer. En effet ce ne sont plus des dialogues que l'on vit mais des cinématiques, puisque l'on ne contrôle plus rien. Et ça fait un peu long parfois, ce qui donne l'impression de regarder un film plutôt que de jouer à un jeu. Par contre, c'est dans les combats que les voix prennent toute leur ampleur. Elles donnent un dynamisme incroyable aux affrontements, purement jouissifs, les protagonistes agrémentant les combats de réflexions diverses ("Back on the Field", "Enough", "Dis little bitch! Motherfucker!" euh non pas celle là!). Un vrai bonheur, d'autant plus que les combats constituent le plus gros changement du jeu (et là vous dites bravo la transition). Si les commandes sont à peu de choses près les mêmes (attaque, magie, élément...) on peut désormais changer de persos en plein combat, selon les envies et à l'infini. Chacun ayant ses points forts et faibles, c'est toute une nouvelle tactique qu'il faudra adopter. On touche la perfection, les combats sont intenses, tactiques, il s'agit là du meilleur système de combat de toute la saga FF. Espérons que les développeurs en garderons le principe pour le prochain épisode! Il serait trop long de vous expliquer tous les points forts de ce système mais en vrac : un système de limites que l'on choisi, la possibilité de pouvoir s'aider du décor lors de certains combats, le changement d'armes, etc.. il ne manque plus que les attaques combinées et je serai comblé.

A coté de cela le système d'évolution a également changé, on a désormais le contrôle de l'évolution de ses persos, puisqu'à la fin de chaque combat, on gagne des points qui permettront de se déplacer sur un sphérier, activant des cases qui augmentent un capacité ou apprennent de nouvelles techniques. Un système prenant qui implique le joueur, mais qui il faut bien le dire, atteint vite ses limites.

Mais qu'en est il de l'histoire au fait? Vous incarnez Tidus qui se retrouve dans un autre monde après qu'un énorme monstre appelé Sin ait dévasté le sien. Il rencontrera Yuna l'invocatrice, dont la tâche est de trouver l'invocation suprême afin de vaincre Sin. Voilà en gros ce qui vous attend. Pour résumer je dirai que le scénar est sympa mais pas extraordinaire, on a déjà vu bien mieux, et je dois dire que j'ai été un peu déçu par rapport aux autres FF. point.

La difficulté est assez importante, même si le jeu parait simpliste au départ. Certains boss de fin sont bien retords, une bonne moyenne je dirai, et qui donne une durée de vie acceptable, mais bien plus courte que dans les opus précédents, surtout que les cinématiques bouffent pas mal de temps. Bien entendu on peut chercher à battre les monstres ultimes de la mort, mais l'intérêt est assez limité (surtout qu'ils sont quasiment impossibles à battre sans "tricher"). Il ne se finit pas en un week-end, mais il ne dure pas non plus des centaines d'heures.

Voilà, j'ai gardé le meilleur pour la fin : la musique. Que dire mesdames et messieurs si ce n'est que FFX est une horreur à écouter! Il y a un ou deux bon thèmes , notamment au piano, tout le reste est à jeter! Désopilant car cela est censé donner sa vie au jeu, mais les villages et autres donjons sont agrémentés de musiques pour ascenseur, composées par un sourd. Enfin, je devrais dire des sourds, puisque Uematsu s'est fait "aider" par deux compositeurs dont je n'ai pas retenu le nom (comment aurais-je pu?). Il serait temps là aussi de faire un petit nettoyage de printemps pour accueillir un vrai compositeur, qui sait se renouveler, et qui a deux oreilles.

Désolé de finir avec cette note (c'est le cas de le dire) négative. Mais sachez que le jeu reste très agréable, surtout lors des combats qui sont fantastiques. Pour le reste vous trouverez mieux ailleurs, c'est certain! Un jeu attachant avec de grosses qualités mais aussi des lacunes qui feront grincer les dents. Cependant niveau RPG sur playstation 2, avez vous le choix? Et puis si vous voulez tester un RPG - grosse production, vous tenez là un de ses meilleurs représentants.


 
© 2002-2003, Sea of Eden dirigé par Aoshi et Zhou Runfa
© 2003 Design réalisé par Axi
("inspiré des personnages fétiches de Zhou Runfa" ;)