
Yeah ma première review… quel grand moment d’émotion o_O. Bon allez,
c’est parti je prends ma petite cartouche de Golden Sun et l’introduit
avec précaution dans cette magnifique console qu’est la Game Boy
Advance, que je branche elle-même sur mes enceintes… en route pour
des heures et des heures de plaisir…

Et là, premier choc du jeu, putain que c’est beau, à en pleurer
de joie… Certainement un des plus beaux RPGs 2D de l’histoire… on
hallucine déjà alors qu’on est pas encore sorti de la maison du
héros. A peine au dehors on reste bouche bée devant la qualité graphique
du village sous la pluie. Elle est super bien rendu et le village
regorge de détails, vraiment c’est magnifique… tout a été reproduit
quasiment à la perfection (matez un peu le détail des feuilles d’arbre).
Je dirais, pour conclure sur la partie esthétique, que Golden Sun
est l’exemple même que la 2d reste pour l’instant, le mode de représentation
parfait pour un RPG au moment même où certains éditeurs s’entêtent
à utiliser la 3d à foison, et qui, la plupart du temps n’apporte
rien de plus aux jeux, si ce n’est de briser totalement l’ambiance
(point essentiel dans un RPG) du jeu… ce qui n’est, bien entendu
pas le cas de Golden Sun, qui grâce à ses graphismes et musiques
superbes…

… justement parlons-en des musiques (quelle transition mes amis,
quelle transition…). Composées par Motoï Sakuraba (compositeur que
je ne porte pas très haut dans mon cœur, je tiens à vous le préciser
de suite) on pouvait s’attendre au pire (Tales Of Destiny 2) comme
au meilleur (Shining Force 3). Mais la on peut vraiment dire que
Sakuraba a bien assuré, pas encore au niveau de Shining Force 3,
certaines zics sont vraiment excellentes, à commencer par le Main
Theme… génial, et vous trotterons dans la tête un bon moment. Surtout
lorsqu’on connaît les capacités assez décevantes de la puce sonore
de la Gba. Vraiment c’est du bon boulot.

Mais je vous vois venir, vous allez certainement me dire : « Des
belles musiques, des graphismes somptueux, c’est bien beau mais
le reste alors ? ». Eh bien justement le reste, parlons-en… A commencer
par les combats, véritablement jouissifs, qui sont pour ma part
les meilleurs (du moins mes préférés) que j’ai pu voir. En plus
de frôler la perfection, ils sont servis par un système de jeu excellent
(mais j’y reviendrai plus tard dans cette review). Mais arrêtons-nous
d’abord à ces phases de combat. Comme je vous le disais précédemment,
elles sont quasi-parfaites. Très simples dans le déroulement (plus
les personnages ont leur une statistique de vitesse élevé, plus
tôt leurs tours passeront) ainsi qu’au niveau des actions possibles
(Attaque, Magie, Invocation, Djinns, Items, Garde) les combats impressionnent
surtout par leur dynamisme et leur mise en scène. En effet les changements
d’angle de vue, la qualité de la représentation graphique des persos
et la beauté des magies en mette plein la vue et à aucun moment
on ne s’ennuie ou on peste lorsque ceux-ci deviennent un peu trop
fréquent, surtout que ces derniers ne sont pas très long, en effet
chacun d’eux ne dure rarement plus d’une minute (à part les boss
bien entendu). Autre point positif (du moins pour ma part) les combats
sont très axés sur l’utilisation des magies, chose que l’on avait
un perdu depuis un certain temps, notamment avec les Final Fantasy.

Pour soutenir cet excellent système de combat, Camelot nous a préparé
un système d’évolution et de magie vraiment excellent et novateur.
Entièrement basé sur les djinns (petits êtres que l’on pourrait
comparer aux éléments Mana dans les Seiken Densetsu) ce système
est à la fois simple d’accès, très intuitif mais également assez
recherché et important pour qu’on soit obligé de bien le maîtriser
pour ne pas avoir trop de problème à finir le jeu. Les Djinns sont
divisés en 4 catégories, correspondant aux quatre éléments (terre,
feu, vent, eau). Ce sont ces mêmes Djinns qui, une fois équipés,
vous augmenteront vos statistiques en changeant le job des persos
et vous permettront d’avoir accès à certaines magies. Mais l’intérêt
de ce systèmes c’est que les Djinns ont aussi une utilité lorsqu’ils
ne sont pas équipés. En effet une fois mis en « standby » ils permettront
aux persos d’invoquer différentes créatures (toutes plus belles
les unes que les autres). Pour déséquiper ces Djinns, deux solutions
s’offrent à vous, soit vous les utilisez en combat, et alors chaque
Djinn aura un effet différent des autres (Soin, Attaque etc…) ou
soit hors des combats (pratique pour arriver contre les boss avec
les invoc’ utilisables dès le début). Vous aurez donc le choix de
soit les équiper, et donc de gagner des points de stats, ou soit
de les mettre en standby et d’avoir accès aux invoc’. C’est donc
ce choix qui rend ce système vraiment excellent.

Je ne pouvais pas parler des sorts sans parler de l’interactivité
de certains d’entre eux sur les décors car la encore Camelot a eu
une excellente idée : à la manière de Wild Arms la majorité des
énigmes du jeu devront être résolues avec l’utilisation de ces magies.
Ainsi vous pourrez déplacer des piliers, soulever des rochers, faire
apparaître des passages invisibles à l’œil etc… Vous devrez avoir
une parfaite maîtrise de ces différentes magies et bien observer
le monde qui vous entoure si vous voulez avancer sans difficulté
dans votre quête…

… la quête ??? Oups j’arrive à la fin de ma review et je me rends
compte que je n’ai toujours pas abordé le cas du scénario argh.
Je dirais que le scénario est le seul point un tout petit noir du
jeu, avant d’expliquer le pourquoi du comment, penchons-nous sur
ce qui se passe durant les premières heures du jeu. Vous incarnez,
Isaac, un jeune garçon comme les autres originaire du village de
Vale. Un jour d’orage sa vie et celle de son meilleur ami Garet
va changer à jamais. Le mont Aleph se situant au dessus du village
vient de se réveiller, témoignant de la présence d’individus aux
intentions vils et alors qu’ils tentent de sauver tous les deux
Felix, le frère de Sheba, une jeune fille du même village, leur
amie, ils vont rencontrer Saturos et Menardi, deux personnages pour
le moins étrange, contre qui ils vont se prendre une bonne raclé…
3 ans plus tard le village est toujours en rénovation et les deux
amis, pour des raisons que je vous laisse découvrir, vont devoir
se rendre à Sol Sanctum qui sera le lieu du véritable début de votre
quête. C’est dans ce sanctuaire que vous apprendrez la terrible
menace qui plane sur le monde, le rôle des cristaux de chaque élément.
Vous voilà rentré définitivement dans une quête fantastique qui
vous fera rencontrer plusieurs personnages plus ou moins énigmatique,
ainsi que Mia et Ivan, qui se joindront tous les deux à votre quête.
Je vous laisse découvrir le reste de la trame par vous même.

Comme je vous le disais un peu plus haut le scénario reste le seul
point décevant, non pas que celui-ci soit mauvais loin de la mais
il reste vraiment trop classique pour nous surprendre et nous scotcher
comme peuvent le faire les grosses pointures du genre même si il
se laisse (très) agréablement découvrir. On pourra noter quand même
a sa faveur (et à l’instar de Shining Force 3) que la trame se déroulera
sur minimum deux épisodes et qu’il devrait donc révéler son lot
de surprises.
N.B : Le deuxième épisode sortira en août au japon et décembre aux
Usa, gageons que Nintendo sortira sans doute une version française…
ça laisse rêveur.

Bon je pense avoir fait le tour de ce merveilleux jeu qu’est Golden
Sun, véritable bouffé d’air frais dans un monde du Rpg qui commence
petit à petit à s’enliser et se dégrader, heureusement que certains
éditeurs comme Camelot, arrive encore et toujours à nous surprendre
et à nous donner espoir. En bref si vous vous disposez d’une Gba
courez acheter ce Golden Sun, si ce n’est déjà fait, je vous jure
ça vaut le coup car vraiment ça faisait longtemps (depuis Albert
Odissey je crois) que je n’avais pas ressenti de tels sensations
en jouant à un Rpg. A bon entendeur salut…

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