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Jamais de ma pauvre vie je n'avez vu un jeu aussi beau lorsque j'ai mis dans la belle console blanche au signe tourbillonnant bleu, la fabuleuse suite de Soul Blade (décidément, les phrases d'introduction ne s'améliorent pas chez moi, nom de Zeus !) ! Rares étaient les jeux aussi beaux graphiquement avant sa sortie en 1999 sur Dreamcast, bien plus belle version que la toute première en Arcade. De plus, le jeu ne surprend pas seulement que par sa beauté, mais aussi par son énorme durée de vie ainsi que par sa diversité. En effet, Soul Calibur étonne... Voici la critique du tout premier jeu Namco sur Dreamcast.

Lorsque vous installez le GD-rom... Et que vous vous empressez vite de mettre le mode arcade après l'intro qui montre la beauté du jeu... Vous vous apercevez tout d'abord de la qualité graphique des décors. Jamais on n'avait vu ça avant... Cela surprend, surtout quand on voit des petits détails qui tuent : les feuilles qui volent au vent sur le sol, les rats qui courent, la buée qui sort de la bouche des combattants dans le froid... Et j'en passe. Mais alors dès que vous commencez à attaquer votre adversaire... Les effets de luminosité vous aveuglent tellement c'est beau. Pour ceux qui ne savent pas, Soul Calibur est un jeu de baston à l'arme blanche : voir les armes qui s'entre crochent est assez impressionnant. Le boss de fin, Inferno est aussi incroyable : vous vous battez contre lui sur un espèce de météore qui avance dans l'espace... Bizarre, mais la lumière surgit du boss lui même... Effectivement, le personnage est en fait une énorme flamme, et lorsque, par exemple, on le met hors du ring, celui-ci n'est plus éclairé, c'est quand même énorme ! Le système de combat est puissant, puisque vous pourrez vous déplacer dans tous les recoins, de haut en bas, de gauche à droite, rapidement et très facilement.

Les différents fighters ont chacun leur style d'arme et donc de combat, tous aussi class' les un que les autres. Au fur et à mesure que vous finissez le jeu avec des personnages, vous en gagnez des nouveaux, ce qui fait en tout, un total de 19 combattants. Les voici : Kilik, Xianghua, Voldo, Ivy, Sophitia, Mitsurugi, Maxi, Nightmare, Taki, Astaroth, Hwang, Yoshimitsu (oui, oui, celui de Tekken), Lizard Man, Siegfried, Rock, Seung Mina, Cervantes, Edge Master, et enfin Inferno, avec deux costumes différents pour chacun d'eux. Edge Master et Inferno sont en fait deux combattants qui pratiquent toutes les armes, le choix de leur arme se fait aléatoirement, vous ne contrôlez rien... C'est dommage, mais bon, on s'en passe. Aussi, certains personnages se ressemblent beaucoup comme Rock et Astaroth qui pratiquent la hache, mais ils ont des coups vraiment différents, donc c'est cool quoi. En plus de tout cela, chacun possède sa propre histoire, et son ennemi mortel... Votre cœur bat fort lorsque on voit une telle rivalité entre Mitsurugi et Siegfried... Trop class' ! Mais comme si cela ne suffisait pas, le jeu est long, puisque il y a d'autres modes de jeu comme Versus (sans blague ?), Team Battle (faire des équipes), Time Attack (finir le plus vite possible), Survival (battre le plus de combattants), Extra Survival (pareil, mais encore plus dur), Practice (pour s'entraîner), Mission Battle (où vous apprenez les coups des personnages), et enfin, le plus intéressant, et celui que nous attendions tous... Le Museum... Alors là, c'est fort. Au fur et à mesure que vous combattez, vous obtenez des points. Au plus vous en aurez, au plus vous aurez accès à des artworks et fanarts du jeu. Vraiment cool ! Mais ça n'est pas tout... Dedans ce mode se trouve aussi des petits suppléments, du genre qui permet de changer l'introduction cinématique du jeu en mettant vos personnages favoris, d'admirer la beauté des graphismes des combattants en leur faisant dire leur phrases cultes, ou encore de les voir en train de s'entraîner (ça, ça vaut le coup d'œil), etc... Au final, le jeu s'avère long... Et toujours beau ! lol Et le voici enfin, LE reproche du jeu... C'est vrai qu'on peut se demander ce que c'est, car le jeu est vraiment complet... Et bien ce sont les fins des personnages. A chaque fins, au lieu d'avoir une superbe cinématique au niveau de la capacité de la console, des images ridicules expliquant ce que font les personnages après le tournoi apparaissent... C'est n'importe quoi ! Le jeu est magnifiquement réalisé, et la fin est gâchée... Quel dommage... Ah, c'est sur que le jeu n'en est pas moins bon, mais c'est vraiment décevant. Tant pis ! Il y a aussi le fait de se faire battre par des débutants même si ça fait quelques semaines que l'on s'entraîne... Mais ça n'est pas grand chose.

Voilà, tout est dit, je n'ai rien oublié il me semble... Ma conclusion ? Elle est simple... Malgré quelques petites, toutes petites choses qui nous embêtent, il vous faut ce jeu ! Je n'irai pas par quatre chemin, il faut que tout le monde l'essaye, c'est tout !

 
© 2002-2003, Sea of Eden dirigé par Aoshi et Zhou Runfa
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("inspiré des personnages fétiches de Zhou Runfa" ;)