RPG > Reviews > Zelda III : a link to the past


 

Voilà un des jeux qui a déclenché chez moi cet engouement que je possède aujourd'hui pour le jeu de rôle sur console. Peut-être car il fut mon premier Rpg Snes et que les sensations qu'il m'a procuré durant toute la durée de l'aventure m'étaient alors inconnues, malgré les quelques autres jeux du genre auxquels j'avais joué auparavant (Y's : The Vanished Omens, Golden Axe Warrior, Wonder Boy 3, Battle of Olympus et le premier Zelda).

En effet développé en 1992, par le génial Shigeru Miyamoto, sur cette bonne vieille Super Famicom, A Link To The Past, bien qu'étant un des jeux les plus médiatisés de la console, n'en fut pas moins une merveille (comme quoi…) sur bien des points.

Mais je suis sur que vous connaissez d'ores et déjà toutes et tous ce fantastique jeu de fond en comble, il serait donc inutile de le couvrir d'adjectifs mélioratifs et autres superlatifs durant toute la durée de cette review. Alors plus que de vous vanter les mérites intrinsèques du jeu, le but de cette reviews est surtout de vous faire remémorer les merveilleux moments que vous avez passé à diriger Link dans le non moins merveilleux monde d'Hyrule. Ma tâche n'est pas des plus facile, mais je vais essayer de la remplir… Séquence Nostalgie…

La Légende de Zelda

" Aide-moi… je suis enfermée dans le donjon du château… je m'appelle Zelda… Le sorcier Aghanim a désormais le control total du château et tente d'ouvrir le sceau des 7 sages... s'il te plait aide-moi "

C'est par une nuit d'orage que Link, jusqu'alors paisible habitant du continent d'Hyrule, voit son sommeil perturbé par ces mots venus de nulle part. Se réveillant, il voit son oncle, arme à la main, s'apprêtant à sortir. Celui-ci lui promet alors qu'il sera de retour au lendemain matin et lui intime l'ordre de ne pas bouger de la maison. Mais le jeune homme, n'écoutant que son courage, ne respecte pas l'ordre de son oncle et décide d'aller explorer de lui-même le château d'Hyrule, avec la seule aide d'une torche. Entrant par une porte dérobé, il tombe malheureusement nez à nez avec son oncle, grièvement blessé, qui lui donne son épée et son bouclier. Plus tard dans le château Link réussira à sauver Zelda et à la ramener jusqu'au sanctuaire. Malheureusement une barrière magique empêche Link de pouvoir accéder jusqu'à la salle où se tient Aghanim. Au sanctuaire, le prêtre lui explique alors que la seule façon pour lui d'y rentrer est de posséder l'épée légendaire, la célèbre Excalibur. Mais pour cela il devra réunir en sa possession les 3 médaillons magiques du monde d'Hyrule…

Le temps pour Link d'entrer dans une aventure qui l'amènera à voyager à travers deux mondes… celui de la lumière et celui des ténèbres, contrôlé par l'infâme Ganondorf.

Un conte pour enfant interactif

Durant tout son périple Link sera amené à voyager à travers les contrées d'Hyrule. Sa quête l'amènera à explorer un univers enchanteur comme l'est celui de A Link To The Past, afin de trouver et d'explorer les donjons où sont enfermés les 8 cristaux amenant à la Triforce. Cette aventure extraordinaire amènera Link à visiter des lieux mystiques, fidèles à l'image que l'on se fait de l'heroïc fantasy (des caves, des donjons mystérieux ou un lac et une forêt plutôt mal famée…) et à rencontrer des personnages paraissant tout droit sortie d'un conte pour enfant (des fées, des sorcières, un poisson géant…), nous renvoyant quelques années en arrière lorsque petits nous nous émerveillons devant comte et autres romans de cape et d'épée… toutes ces émotions et sentiments que nous apporte A Link To The Past un véritable bain de jouvence…


Entre rêve et cauchemar

Que dire de l'ambiance de cet opus si ce n'est que celui-ci vous transporte littéralement en plein rêve éveillé, du début jusqu'à la fin (superbe soit dit en passant) du jeu. Impression encore renforcé par l'opposition des deux mondes (ténèbres et lumière), parfaite métaphore de la notion de rêves et de cauchemars. Couleurs chaudes et chatoyantes pour l'un, ternes et foncées pour l'autre, mais toujours parfaitement mariées. Et quand le tout est harmonisé par une bande-sonore aussi magnifique et enivrante que celle de A Link To The Past, on se rend tout de suite compte que l'ambiance de ce Zelda, troisième du nom, n'est l'apanage que de (trop) rares jeux, capables de transporter le joueur dans un monde féerique et onirique… (Ico, Chrono Cross font partie de ces jeux là aussi…)

Miyamoto, ce génie

Les jeux Nintendo ont toujours été reconnus pour avoir su proposer, un Gameplay simple, intuitif et super agréable. Une fois de plus Miyamoto réalise une prouesse. C'est incroyable le plaisir que l'on peut avoir à diriger Link à travers les terres d'Hyrule, passer à travers champs et forêts, se laisser aller à visiter le village, plonger dans une rivière… On se surprend même parfois, aidés par une ergonomie parfaite des menu, à utiliser l'éventail entier des objets à notre disposition , par simple plaisir de les utiliser si facilement, un peu comme si on passait de l'autre côté de l'écran pour rentrer dans la peau du personnage…

C'est bien simple, de la maniabilité à la structure des donjons, en passant par les énigmes, tout dans ce jeu, allie à la fois simplicité et subtilité. Tout, dans ce jeu est conçu de façon à ce que le joueur prenne du plaisir sans se prendre la tête, mais ait suffisamment à réfléchir pour avancer dans sa quête…

Un grand jeu tout simplement

Le jeu brille par sa simplicité, je vais donc essayer d'en faire de même, en vous disant tout simplement pour conclure que Zelda : A Link To The Past doit faire partie de la gameographie de tout joueur qui se respecte, tant celui aura marqué son temps et les joueurs ayant eu le bonheur de poser les yeux sur cette merveille… j'espère ne pas avoir failli à ma tâche…

En résumé :

Technique : 8 ; Musiques : 9.5 ; Script : 5 ; Gameplay : 10 ; Gestion : 9

GLOBAL : 9.5

Durée de vie : 10 à 20 heures

Difficulté : assez facile

 

 

 
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("inspiré des personnages fétiches de Zhou Runfa" ;)